Le rapport annuel de l’institution pointe les manquements à l’intérêt supérieur des enfants, dans un contexte pandémique qui a aggravé leur santé mentale. « Difficultés d’apprentissage, troubles de l’attention pour des enfants du primaire, isolement, troubles dépressifs chez de nombreux adolescents entravés dans leur développement dans une période de construction identitaire qui nécessite pourtant interactions sociales, altérité, accès aux loisirs, et à la culture » : la liste des conséquences de la crise sanitaire est longue pour les enfants. Autre constat : « la parole des enfants reste considérée par trop d’institutions et d’adultes comme accessoire ou négligeable, alors qu’on sait bien que chaque fois que leur expression est recherchée, que leur parole est écoutée, les enfants sont mieux protégés, notamment contre toutes formes de violences ». Concernant la protection des enfants, Claire Hédon constate que « les besoins restent très importants pour une plus grande concertation et une meilleure coordination des acteurs de la protection de l’enfance émanant de champs professionnels différents : éducation, médical, social et médico-social. Il reste difficile de percevoir en quoi la réforme de la gouvernance envisagée par le projet de loi apportera, à ce titre, des solutions opérationnelles ».

Consulter le rapport