1. « Les mots font saigner la mémoire »
2. Les déchirures de l’après-guerre
3. « Je me soumettais à mes rêves »
4. « Je suis un soigneur »
5. La résilience et l’espoir
Diffusé sur France Culture dans l’émission A voix nue (5×30 min)
Boris Cyrulnik est médecin, neuropsychiatre et psychanalyste. On lui doit d’avoir popularisé en France le concept de « résilience », cette capacité à surmonter un choc traumatique. Ce traumatisme, le neuropsychiatre l’a vécu dès sa petite enfance : ses parents ont été déportés puis tués à Auschwitz. Placé à l’Assistance publique puis recueilli par son institutrice, il a 6 ans et demi lorsqu’il est dénoncé puis arrêté lors de la rafle des Juifs de Bordeaux en janvier 1944. Par instinct il se cache puis parvient à s’évader grâce à l’aide d’une infirmière. A 11 ans, il décide de devenir psychiatre pour comprendre. Ce parcours intellectuel puis scientifique le conduit à étudier la médecine, l’éthologie, la neurologie et la psychiatrie à une époque où l’on enferme encore ceux que l’on désigne comme « fous » et que l’on estime perdus pour la société. En marge des conflits qui opposent les tenants de différentes écoles de pensée, il se forge son propre appareil théorique et en vient à théoriser le concept de résilience. Boris Cyrulnik devient alors célèbre auprès d’un large public grâce à de nombreux ouvrages à succès. Une série d’entretiens produite par Antoine Beauchamp, réalisée par Luc-Jean Reynaud.

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