Un épisode du podcast Les Pieds sur terre – France Culture
» Elles ont eu une mère, mais elles ont aussi reçu la marque d’un amour maternel et inconditionnel de la part d’autres femmes. Cathy l’a reçu de sa nourrice, et Mathilde d’une femme qui l’accueillait chez elle. Elles témoignent de ce lien de toute protection, donné sans les liens du sang. Un parent de substitution, Mathilde en possède un. Elle commence par raconter les conditions dans lesquelles elle a grandi : « Ma mère a dû gérer sept enfants dans une maison au milieu de nulle part et dans laquelle elle ne voulait pas être. Elle était l’aînée d’une famille paysanne de sept enfants dont elle a dû s’occuper. Elle avait le rêve de devenir médecin, mais s’est exténuée à la tâche dans une grande solitude. » Jusqu’à ses dix ans, elle passe du temps chez Monique, la mère d’une amie. Elle trouve très vite en elle la figure maternelle qui lui manque : « Je me revois enveloppée par cette femme douce. C’est la première fois que quelqu’un s’occupait de moi avec tendresse. » A écouter