Émission Être et Savoir par Louise Tourret, podcast France Culture.
En présence de Béatrice Kammerer, journaliste spécialisée en éducation, Claude Martin, sociologue et directeur de recherche au CNRS,  Isabelle Filliozat, psychothérapeute 
« Alors que l’Education nationale prône de plus en plus la bienveillance envers les élèves, et que la loi anti-fessée a été définitivement adoptée au Sénat le 2 juillet dernier, Etre et savoir s’interroge : la parentalité positive, concept flou ou méthode miracle? 9 mois de gestation, 9 mois entre le premier texte et la promulgation de la loi sur les violences éducatives le 10 juillet dernier. Ce n’est pas seulement les fessées qui y sont proscrites mais l’usage de la violence, y compris verbale, envers les enfants. C’est bien un signe des temps pour reprendre une formule qu’on aime bien à France Culture, un signe des temps de ce qui change en matière d’éducation et dans la manière de considérer l’enfance. A ceci s’ajoute le fait que le ministère de la Santé s’est doté depuis janvier d’un secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, Adrien Taquet, qui élabore actuellement des politiques de la famille qui incluent toujours davantage la question de la parentalité. Les Caisses d’allocations familiales se sont également saisies de la question depuis quelques années, et l’éducation nationale prône désormais la bienveillance envers les élèves. Mais que signifient ces termes : « parentalité », « bienveillance éducative » et « éducation positive », des mots qui ont d’abord commencé par occuper les rayons psychologie des librairies et qui aujourd’hui font vendre des millions de livres ? Que signifie, aussi, cette vision parfois qualifiée d’individualiste de la charge éducative, pour les parents en premier lieu ? »
A écouter