De Cindy Mottrie, Lotta de Coster et Isabelle Duret.
Dans Les Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 2006/2 (no 37), pages 121 à 137
« Comment les adolescents se situent-ils par rapport à leurs lieux familiaux symboliques et imaginaires ? Quand et comment basculent-ils vers le sentiment d’être adulte ? Sur un chemin que la société ne balise plus clairement, alors que les liens familiaux sont en pleine mutation, comment l’adolescent parvient-t-il, aujourd’hui, à garder le fil de sa filiation ? Le mot filiation est pris ici dans son sens le plus large. En effet, le lien dont il s’agit n’est pas seulement celui qui lie le fils ou la fille à ses parents (géniteurs ou adoptifs) mais celui qui fait de lui un descendant des pères et des mères du lignage (Eiguer, 2000 ; Guyotat, 1980). Ainsi, tout en ayant son histoire à lui, l’enfant peut intégrer ou repérer l’histoire d’un autre membre du groupe. Il s’inscrira dans sa filiation. »

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