Un entretien avec Ayala Borghini, docteur en psychologie (03:39). Le toucher fait appel à toute une série de mécanismes tels que le tact. Lorsque l’on touche quelqu’un, on est à l’écoute de sa réponse, de sa manière de réagir, pour s’ajuster en fonction de sa singularité. Toucher c’est considérer l’autre comme un sujet.  Lorsqu’un enfant est pris dans les bras, qu’il est touché, il apprend les limites de son corps et apprend à découvrir l’autre. Mais plus que la dimension corporelle, en touchant le bébé, on le reconnait comme un individu. Petit à petit, le parent observe comment le bébé réagit à son approche, et en fonction il s’adapte et adapte son toucher aux besoins propres de ce bébé-là, à ce moment-là. Par le toucher, le bébé construit petit à petit sa subjectivité. Yapaka.be